A priori, je m’en tiens à commenter notre actualité et ce qui se passe, d’abord, dans mon pays. Ainsi, j’exerce, quand je veux, mon droit constitutionnel garanti, à exprimer mon point de vue sur ce qui nous touche, ici, dans les politiques publiques et dans les faits politiques, sociétaux et économiques. Mais, quand je zappe, et je me retrouve à suivre l’actualité étrangère, en Europe ou ailleurs, il y a des sujets qui réussissent à m’interpeller, surtout quand ceux-ci sont en interaction avec des thématiques d’intérêt commun, ou des débats en cours dans notre pays.
En France, à titre d’exemple, il se passe depuis quelques semaines, des choses à savoir et à suivre. Une actualité tendue, avec des débats assez stigmatisants, pour ne pas dire haineux, concentrés sur le code vestimentaire « dit » des musulmans de France, et au-delà sur les quartiers et leurs problèmes, ainsi que ceux des jeunes qui y (mal)vivent.
Sur ce dossier, aussi, je n’ai pas écrit d’articles, confiant que, dans l’hexagone, il y a des voix sages, et des élites sereines, qui restent fermes sur les fondements démocratiques de la république française, dont la liberté de culte et de pensée, ainsi que le refus de tous les discours de haine. J’ai, donc, préféré le statut d’observateur averti.
Sauf que, hier, une compatriote marocaine, qui essaie, tant bien que mal, de se faire une place sous le soleil parisien, a (re)fait son apparition sur le plateau de CNEWS, une chaîne de télé qui a fait polémique ces dernières semaines, en raison de « dérapages » dans certaines prises de positions d’éditorialistes connus, et qui essaie, tant bien que mal, de redresser son image, sauf que « notre amie » est passée par là. Du coup, Je me suis senti obligé d’en parler parce que là, notre « compatriote » fait carrément pitié. Elle continue de tenter tout pour être ce qu’elle ne pourra jamais devenir.
Elle (re)bascule dans l’excès, voir dans la paranoïa, comme elle a déjà réussi à le faire aupravant. Sauf que, hier, vigilants sur les fondamentaux démocratiques, les citoyens français qu’étaient les intellectuels et politiques présents sur le plateau, lui ont rappelé ce qu’est le droit, et la démocratie, et l’ont recadré avec une fermeté qui devrait la pousser à revoir sa copie haineuse et opportuniste à outrance. Notre compatriote devait savoir, pourtant, que dans les démocraties ancrées, les gens dérapent, certes, les politiques et les intellectuels dérapent, aussi, mais tous gardent leur respect pour l’authenticité dans les prises de positions, et n’aiment pas les asservissements volontaires.
Compatriote, je sais tu es en perte de repères, mais de grâce arrête de descendre encore plus bas, à chaque réapparition. Ca devient irritant à outrance. Sache qu’ici, nous avons énormément de dossiers à suivre et à commenter, et tous sont aussi pertinents les uns que les autres. En tous cas, plus pertinents que de te voir appeler au meurtre sur une chaîne d’infos parisienne. On a besoin de zapper, mais on pourrait s’en passer si ça nous oblige de devoir assister à des scènes où tu te fais rappeler les bases éthiques et humanistes, et (re)expliqué ce que sont le devoir d’objectivité et de rigueur dans l’analyse qu’une « journaliste » devrait connaître.
*Consultant en gouvernance et ingénierie sociale






