L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté, par consensus, le 25 juillet 2019,un projet de résolution porté par le Maroc sur la promotion du dialogue interreligieux- et interculturel et de la tolérance dans le cadre de la lutte contre le discours de haine.
L’adoption de ce texte, fruit d’un travail de négociation inclusif et de longue haleine, consacre le rôle du Maroc comme catalyseur des efforts multilatéraux en faveur de la tolérance et du dialogue interreligieux. 90 pays membres des Nations unies, issus des cinq continents et illustrant une grande diversité humaine, se sont portés coauteurs du projet de résolution.
La résolution met en relief l’importance de deux documents-phares adoptés grâce à l’engagement ferme de du Maroc en faveur de la promotion de la tolérance et du dialogue interreligieux, à savoir : le Plan d’Action de Rabat sur l’interdiction de tout appel à la haine nationale, raciale ou religieuse de nature à constituer une incitation à la discrimination, à l’hostilité ou à la violence, adopté le 5 octobre 2012 ; et le Plan d’Action de Fès à l’intention des responsables et des acteurs religieux en vue de prévenir l’incitation à la violence pouvant conduire à des atrocités criminelles, lancé le 14 juillet 2017 par le Secrétaire général des Nations unies.
Cette résolution de l’Assemblée générale renforce le cadre normatif international sur la promotion du dialogue interreligieux et interculturel et la lutte contre les discours de haine, en appelant les Etats membres des Nations unies à considérer le dialogue interculturel et interreligieux comme un outil important dans la promotion de la paix, de la stabilité sociale, et la réalisation des Objectifs du Développement Durable.
Elle appelle également les Etats membres à dénoncer tout discours de haine constituant une incitation à la discrimination, à l’hostilité ou la violence, quel qu’en soit le moyen ; de même qu’à promouvoir le dialogue interculturel et interreligieux et le respect de la diversité, et éliminer la discrimination sur la base de la religion ou des croyances, tout en soulignant l’importance de l’éducation, de la culture, de la paix, de la tolérance, de la compréhension mutuelle, et des droits humains.
La résolution portée par le Maroc amplifie l’élan donné par le Secrétaire général des Nations unies à la lutte mondiale contre les discours de haine, qu’il a identifiée comme une priorité d’action. Les discours de haine constituent en effet un fléau pour les sociétés humaines, attisant les violences intercommunautaires et traçant des lignes de fracture, avec des conséquences dramatiques pour le bien-être et le développement des populations. A travers son engagement ferme en faveur de la promotion du dialogue interreligieux et interculturel, le Maroc continuera de contribuer à l’enracinement d’une paix durable dans le monde.
L’adoption de cette résolution atteste de la capacité fédératrice du Royaume autour de problématiques à caractère global, exigeant une réponse collective, coordonnée, et fondée sur la connaissance des faits. Elle illustre ainsi l’efficacité et la crédibilité de la diplomatie multilatérale marocaine. Ce texte s’inscrit dans la dynamique des efforts du Maroc, pour promouvoir la tolérance et le dialogue entre les religions et les cultures, tant sur le plan domestique que sur le plan international, sous la conduite éclairée du Roi Mohammed VI.